Mais rien de changé à part le scrutin d'hier qui est sans surprise..
Le parking de la place d'Arme est peu occupé ce matin.
En aval de la gargouille la poubelle n'est pas pleine.
En amont c'est un peu plus utilisé. Il n'y a pas d'eau. Maintenant, vu la note annuelle, je comprends qu'on arrête l'eau la nuit bien que cette nuit soit très longue puisqu'hier, dans la journée, ce dimanche, les nombreux touristes ont pu admirer notre magnifique poubelle centrale.
Sans eau, de toute la journée.
Evidemment, ce n'est pas commun comme emplacement dans une ville classée, mais on fait ce qu'on peut, on n'est pas des boeufs.
Ainsi que les étrons canins qui ressurgissent avec le printemps. Et oui, ça sent les beaux jours et la merde, qui côtoie les taches d'huile de l'hiver.
Elle n'est pas belle notre citée classée ? Celle là est plus belle, et comme il n'y a pas de personnel de service le week-end !
J'en ai d'autres encore mais cette page n'est pas à but scatologique, elle démontre juste ce qui ne va pas là où ??? Ma fois à peu près partout où l'on regarde.
On regarde partout mais on ne voit rien ! Ou plutôt, on voit tout mais on ne regarde rien, c'est plus descriptif.
En fait, c'est un peu comme les élections, beaucoup veulent la place mais très peu savent en fait pourquoi en dehors de l'avoir. (Peut-être à but lucratif ! Qui sait ?)
Une fois qu'on peut se faire appeler Mr le Président, pourvu qu'en plus il y ait quelques photos, la tête devient écarlate et on ne se sent plus.
J'avais, il y a pas mal d'années, proposé à un maire d'une petite commune, qu'il garde son titre, ses émoluments, ses parades et ses banquets mais de me confier son travail qu'il ne savait pas faire.
Rien à voir, en apparence, avec nos hommes politiques actuels, c'est pour exemple mais relate bien que ce qui compte, justement, en politique, ce n'est pas d'être soucieux du bien-être des citoyens qui nous ont élu mais d'avoir la place pour laisser la sienne dans l'histoire.
Quoi que l'histoire de la période actuelle ne sera certainement pas la plus glorieuse pour nos générations futures.
Le parking de la Collégiale, avec ses habitués.
Irréductibles qui semblent ne même pas se rendre compte de l'incongruité de la présence de leur véhicule.
Vu la jeunesse de certains de ces véhicules on ne s'étonne plus des larges emplacements huileux de cette place, un des points forts des visites touristiques.
Le paradoxe c'est que, depuis plus de sept mois que je publie ces photos pour le moins inciviques, personne ne se soit posé la question de savoir s'il était ou non concerné et, qui plus est, personne n'ait pu intervenir pour, au moins, maitriser une situation qui se dégrade de jour en jour.
Il n'est pas inconnu que la déresponsabilisation est à la mode mais il est surprenant que même les autorités semblent s'en accommoder.
D'autant que ce sont toujours les mêmes. Ces passe-droits existeraient-ils quand mêmes ?
Bien sûr j'ai caché les numéros, comme d'habitude, mais c'est pour la forme, tout le monde connait tout le monde.
Le Slovène (du moins le véhicule) s'est retourné mais il a sa place réservée.
Il aurait tort de s'en priver, avec l'exemple qu'on lui montre. Et puis il ne risque pas grand chose.
Maintenant, c'est mon trajet du matin, je ne saisis donc que ce que je constate, au hasard, il y a, dans Briançon, "pullulence" de situations identiques avec les conséquences que l'on imagine et le rire de ceux qui se disent, "cause toujours on n'en a rien à battre".
Et ils ont parfaitement raison.
Et oui, un signe de renouveau.
Je ne parle pas des véhicules, je cite la Pie qui contemple ce spectacle navrant, surtout pour nous.
Pour le renouveau, ce ne sera pas celui de la politique, j'ai vu sur le journal, ce matin de bonne heure, la tendance du moment.
Franchement, depuis des décennies qu'on se fait entuber, que ce soit d'un côté ou de l'autre, depuis quarante ans je n'ai pas perçu la différence, ce sont toujours les mêmes qui payent.
Et c'est pas fini, la quasi totalité de mes interlocuteurs sont unanimes à faire état de leur mécontentement, voire de leur "ras-le-bol" pourtant, plus de 52% d'abstention ça fait rêver. (Ce serait plutôt des cauchemars)
Peut-on bouger le Mélézin ?
A l'échelle géologique, certainement mais nous ne seront plus là pour voir la différence.
Pour le reste, ça va plus vite. Enfin ça devrait aller plus vite mais l'avancée dans l'immobilisme est un paradoxe bien connu de nos concitoyens autant que des bonnes volontés qui veulent bien faire un effort si l'autre le fait aussi.
Comme chacun guette ce que va faire l'autre pour enfin bouger mais que personne ne bouge, on n'est pas dans la merde !
Je constate, depuis pas mal de temps, la course aux voix et celles qui consistent à arriver le premier pour devenir la cible privilégiée de ceux qui sont arrivés après.
Mais pourquoi ?
Pas dans notre intérêt, du moins c'est impalpable puisque personne ne parle plus que de "revanche" arriver en tête, avoir la majorité, mais ça ne sert à rien puisque ce sont les mêmes (pas sous la même appellation mais qu'importe) qui font exactement la même chose.
Certes, quand on a vingt ou trente ans on n'a pas encore ce recul qui permet de constater que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Politique bien entendu, parce que pour celui qui gagne le SMIC, qui en donne la moitié pour son loyer, un quart en taxes diverses et le reste (quand il en reste) pour survivre, la chanson n'est pas la même.
A propos, "c'est qui que c'est-y qui paye" tous ces braves politiciens ? (Coluche dixit)
Les élections régionales sont importantes dans la mesure où, en effet, la répartition des finances censées servir à la communauté est régie par celle ou celui qui sera élu (avec son équipe, bien entendu).
Pourtant il y a un gouffre entre ce qui devrait être et ce qui est.
Le passé nous a appris que certaines enveloppes, déjà attribuées, étaient mystérieusement allouées, au dernier moment à un autre projet dont personne, avant, n'avait entendu parler.
Cette corruption (et j'insiste sur le mot) est connu de tous mais pourtant ça marche.
Alors les projets d'utilité publique et qui doivent servir les intérêts des électeurs ne voient pratiquement pas le jour puisque les "puissants" font suffisamment de pressions pour passer ce qu'ils ont prévus depuis longtemps.
Il n'y a pas besoin d'aller bien loin, la déviation d'Embrun qui a pris dix ans, l'autoroute Gap-Grenoble qui se termine provisoirement à Tallard depuis ? Vingt huit ans.
L'aménagement des axes routiers dangereux, proches de nous, l'Argentière, avec ce passage qui date d'un autre âge, Roche de Rame, qu'il est inutile de citer, rien que le nom nous conduit à cet étranglement qui dépasse l'entendement.
Et puis bien d'autres choses encore, des propositions de circulations, cohérentes et concertés sont aux oubliettes puisque ce ne sont pas nos "têtes pensantes" qui en sont les instigateurs, etc. Etc..
Une autre chose aussi, m'a surpris et que j'ai dénoncé (en pure perte).
Sur le site d'un journal "du bas" de la région PACA, figure les plus importantes villes de notre région ; Sauf Briançon ?
Comme certains le disent (moi aussi d'ailleurs) ici c'est le trou du cul du monde.
Mais un monde sans trou du cul c'est un monde malade, comme un être humain. Tout est utile, même la merde que nous avons généreusement dans nos rues.
N'ayez crainte, je n'ai pas pété un boulon, j'écris ouvertement ce que beaucoup murmurent ou disent en petit comité parce qu'on veut bien gueuler un bon coup mais il ne faut surtout pas qu'on nous entende ! Des fois ?
Dans nos montagnes, qui sont magnifiques, nous voulons attirer du monde.
Les constructions s'amplifient à vive allure, un peu n'importe où, un peu n'importe comment et cette emprise immobilière sur la nature va transformer les vallées (Guisanne, Clarrée, Durance) en banlieues de grandes villes.
Les projets immobiliers vu ce matin sur le journal ne sont pas, à proprement parler, une évolution.
Ils vont attirer (et encore, à voir) une clientèle saisonnière mais laisseront de côté les autochtones qui sont là, justement pour les accueillir.
Et puis c'est assez inquiétant ces constructions en dépit du bons sens, le lotissement qui borde la Guisanne en contrebas de la Gérarde semble bien exposé à de possibles évènements climatiques dit "exceptionnels"
Il y a bien le printemps des poètes qui pourrait inspirer nos politiciens.
A voir, ces petits poèmes exposés devant la bibliothèque de la Grande Rue.
Il y a bien d'autres choses encore à écrire ce jour, je me le réserve pour mercredi.
Et puis j'attends dimanche pour savoir par qui et comment nous seront mangé à moins que les futurs élus réalisent qu'il y a aussi des petites gens dans la région.
Bonne soirée et à bientôt.