Bon, là, comme d'habitude.
Mais on voit bien la fuite sous la voiture.
C'est bien du liquide de refroidissement.Moins polluant que l'huile mais il y a aussi de ce dernier élément, moins visible, noyé dans la première tache.
Ici aussi, on est habitué.
Bien fraiche cette huile, ça s'incruste bien dans les pavés.
Un peu plus loin l'huile est déjà incrustée dans ces mêmes pavés mais comme il y en a une couche supplémentaire chaque nuit voilà ce que ça donne.
Je vais quelques fois au garage, il y a moins d'huile au sol.
Il est vrai que c'est prévu pour et nettoyé tous les jours ! Normal, un garage !
"C'est y pas beau" comme décoration ?
Je ne parle pas de la moto, elle est là depuis longtemps, abandonnée ou peut être subtilisée, comme le scooter de la rue du Temple qui y est depuis des mois.
Quelques maculations huileuses devant la fontaine de la place du Temple.
Et d'autres encore.
C'est comme les troncs d'arbres, on peut mesurer le temps de présence par la dilution de ces huiles dans le sol.
Je ne vais ni ne peux tout mettre, d'abord parce qu'il faudrait des centaines de photos si on y intègre la Grande rue et la place d'Armes et puis ça devient fastidieux.
Il m'a d'ailleurs été fait la remarque que c'est un sujet qui revient souvent.
C'est vrai, les voitures aussi c'est souvent et comme ce sont ceux qui sont concernés qui me posent ce genre de question, je me demande à partir de quel critère on mesure l'intelligence d'un individu.
J'attends le jour où nous auront les retombées de ces nuisances, parce que forcément il y aura des conséquences.
Moins onze ce matin et du vent qui accentue cette impression de froid.
Côté Italien, ciel voilé.
Nos aqueducs qui se dégradent.Mais comme la commune paye environ 18 000 € par an pour alimenter les gargouilles en eau potable, savoir, sur le long terme, ce qui sera le plus économique.
Chiffre entendu officiellement mais fluctuant selon l'intensité d'écoulement des eaux.
Combien, la réfection des aqueducs et la remise en eau par la Croix de Toulouse ?
Comme signalé hier, les graffitis ont été effacés et c'est quand même plus beau comme cela.A déplorer ces fils électriques ou de téléphone qui pendouillent un peu n'importe où et un peu n'importe comment.
C'est franchement dommage, ça détruit un panorama.
Là, ce sont les véhicules qui perturbent le cliché.Bien sûr, je travaille mes images mais tout le monde n'est pas équipé pour ce faire et ceux qui emmènent des souvenirs en boite doivent être un peu déçus de ces beaux clichés corrompus !
Mieux cadré c'est plus attrayant.Mais toujours ces véhicule au pied de la Collégiale.
D'autres endroits de stationnent sont invisibles, je rejoins donc le projet présenté pour la réorganisation du stationnement en vieille ville, mais en concertation avec les riverains pour joindre l'utile à l'agréable.
Difficile d'avoir une perspective "pure" sans les éléments perturbateurs dus, en partie, au stationnement.Et également à ce magnifique fil qui pendouille justement là où on peut faire de belles photos.
Pour ma collection personnelle, je retravaille ces inconvénients, mais comme signalé plus avant, tout le monde ne peut le faire.
Des photos, j'en fais de partout, dans toutes les régions de France mais comme j'habite la vieille ville je privilégie cette dernière pour la fierté d'être de cette communion entre ce que l'homme peut faire, ce qu'il y représente et surtout ce qu'il peut faire pour le conserver !
On a encore du boulot, non pour palier ces inconvénients mais pour convaincre les réfractaires.
Le Janus dans la brume neigeuse, côté Italien ça se couvre, la neige annoncée arrive, patience, demain certainement.
En fait je ne sais pas si elle est tant attendue que cela puisqu'il faut maitriser la nature afin de satisfaire tout le monde.
Du moins c'est ce qu'il en ressort des réflexions télévisuelles quotidiennes de nos journaux nationaux et quand j'entends dire "on a jamais vu cela depuis "1974" ?
Et puis si on ne l'a jamais vu, où va t-on chercher la référence ?
Avons-nous, ne serait-ce qu'une seconde, la notion du temps à l'échelle géologique ?
Pauvres petits hommes que nous sommes qui veulent maitriser un élément incontournable alors qu'ils n'arrivent même pas à s'entendre pour améliorer leur propre environnement !
Ces lignes n'engagent que moi, c'est une forme d'exutoire, un petit retour personnel sur ce qui fut, n'est plus et que nous ne pourrons certainement jamais retrouver.
En dehors de quelques voitures encore discernables, il est possible de cadrer de façon avantageuse.
Voire, même, presque parfaite.
Ici, pas de voiture, trop haut.
Mais en y regardant de plus près, l'abandon semble se confirmer.
Pourtant pas si vieux ce monument classé !
Et déjà une grosse fatigue.
Oui, c'est bien là haut, dans le coin de la pile.
Allez, une vue de l'autre partie de la ville.
Et du quartier de la gare.
On voit tout de nos murailles, Vauban a bien calculé son coup.
Evidemment, la gare, au seizième siècle n'existait pas, pas plus que le bas de la ville.
Mais il avait du génie de s'atteler à cette tâche calculée pour dominer sur une vue qui devait être ? Imprenable !
Conclusion aujourd'hui !
Et bien pas de conclusion justement.
Des hommes parmi les hommes avec leur vie, leurs constructions, leurs prétentions et ce qui les entourent, qu'ils ont construit, pour que ça dure, plus ou moins longtemps, mais que la multitude et le particularisme détruit.
Ce paradoxe n'échappe à personne mais le contre courant est impensable dans les circonstances actuelles et dans la voie choisie.
On pourrait, en étant plus attentif, s'apercevoir que la solution et les réponses de la plupart, ne dépendent pas de la volonté de quelques uns, plus, d'ailleurs pour leurs intérêts personnels, mais que chacun peut apporter à l'autre ce que chacun attend de l'autre.
Surtout quand on se marche les uns sur les autres.
Bien heureux l'élu, il va décrocher un CDD qui n'est pas de tout repos. Mais tellement lucratif.
Qu'importe la merde qu'on laisse derrière soit pourvu que l'on fasse un peu de fric.
A l'heure actuelle on compte sur la providence mais comme cette dernière ne dépend que de notre comportement nous nous trouvons dans la situation incohérente d'attendre ce que nous devons aller chercher.
Je n'ai jamais cru qu'un personnage politique puisse résoudre les problèmes générés par la multitude et par la disparité.
Je ne peux que constater, comme la plupart, que quel qu'il soit, le plus puissant des puissants ne pourra faire que ce que les autres acceptent.
Etant donné que les temps modernes c'est le serpent qui se mord la queue, nous mordons de plus en plus fort, ça fait de plus en plus mal mais ça n'avance pas d'un pouce, ce serait plutôt le contraire ces temps-ci.
Sur cette petite pointe philosophique, je vous souhaite une bonne journée, un regain d'énergie pour prendre conscience de ce que nous sommes et que nous n'arrivons pas à être.
A demain peut-être, pour autre chose.
