Quand un un service public ne ressemble plus qu'à ça !
Ce midi, en déposant une lettre recommandée et voulant en déposer deux simples, pour Briançon, j'ai eu la désagréable surprise d'être informé que le courrier à destination de Briançon, déposé à Briançon ! Transitait par Marseille ?
Sachant que le centre de cette ville est déjà saturé, que le personnel s’y fait de plus en plus rare, que les grèves à répétitions l’handicapent énormément, je me demande si la Poste ne se marche pas sur la tête ou ne se saborde pas complètement pour pouvoir ne faire que du commercial avec un personnel corvéable à merci ce que défendent, avec raison, les syndicats.
Cette incongruité m'a étonné et je n'ai pas eu la réponse satisfaisante à ma question : Pourquoi ?
Ce qui fait que mes lettres, pour Briançon, je vais aller les déposer moi-même en bénissant la poste de ce suicide interne.
Depuis quelques temps, déjà, la poste nous prive de ses services essentiels, réfection du bureau de Sainte Catherine, devenu plus petit que le précédent avec, souvent, un guichet indisponible (cigarette oblige!) et une attente vite insuportable.
Le petit bureau du Champ de Mars, fermé des mois pour cause de maladie d'un de ses employés (on crois rêver) affiche une volonté de retrouver une clientèle perdue pour cette cause. Moi, j'y vais une fois, je me casse le nez, j'y retourne, je me casse de nouveau le nez. Alors même s'il est ouvert de nouveau, je n'y vais plus.
Pourtant, la création concurrentielle annoncée pour 2010 devrait inciter cet organisme à soigner ses clients afin de les fidéliser et de les garder devant cette menace d'une concurrence qui ne lui fera pas de cadeau.
Je suis plutôt dubitatif, voilà un service public plus que centenaire qui saccage ses services, massacre son personnel, licencie à tout va et maintenant se prive de ses clients.
Une chose est sûre, dès que viendront les concurrents je n'hésiterais pas un instant à prendre la température et voir quels services ils apportent. S'il sont meilleurs mon choix est fait.
Je me demande, à la limite, si je ne vais pas, moi-même, me charger de distribuer le courriers des Briançonnais à Briançon.
Lettre émise par Monsieur IHUEL François sans concertation et qui n'engage que moi.
